Conseil pour le boucher

Nous vous proposons de découvrir quelques bons conseils pour boucher qui vont vous permettre de savoir comment rester ou devenir un bon boucher.

Pour être l’un des meilleurs, il ne suffit pas que de savoir acheter ses viandes au juste prix, que ce soit en vif ou en carcasse.
Il devra privilégier l’élevage local et miser sur de la qualité ; des décisions à prendre qui ont vraiment de l’importance pour conserver ou convertir sa clientèle.


Mais un bon boucher doit également avoir une connaissance technique pointue.
Il doit tout savoir sur la technique du désossage, en passant par la meilleure manière de présenter sa viande en vitrine.

On peut dire ici qu’il doit mettre la technique au service de la qualité, tout en s’assurant d’optimiser une belle mise en valeur de son savoir-faire.
C’est quelque chose qui est plutôt similaire à tous les métiers de bouches.

Aujourd’hui, le boucher ne se contente plus de vendre de la viande et de tenir ses couteaux aiguisés.
Il doit à présent réaliser des plats plus élaborés qu’il y a quelques années, comme des paupiettes ou encore des volailles farcies, et doit adapter ses produits en fonction de l’évolution des besoins de sa clientèle. Une clientèle qui saura alors le remercier en lui restant, habituellement, très fidèle.

Notre article vous propose donc quelques conseils qu’il faudra suivre pour devenir un bon boucher.

Un boucher doit être commercial

Il ne suffit pas de désosser une viande pour être le meilleur boucher de votre quartier, de votre ville ou encore de votre région.
Vous devez savoir vendre votre produit.

Et c’est ici qu’il va falloir travailler votre sens du dialogue puisque cela nécessite à la fois un esprit curieux et innovant pour pouvoir se mettre constamment au service de ses clients en adoptant l’écoute et surtout le conseil.

Un boucher doit axer sa vente sur le respect du client, mais aussi sur le qualitatif plutôt que le quantitatif.


Mais il doit savoir également communiquer à l’intérieur de sa boutique, comme à l’extérieur pour donner par exemple de bons conseils pour la préparation des viandes ou encore proposer des recettes inédites et goûteuses.

Il doit donc disposer de connaissances culinaires avérées en plus de préparer, présenter et vendre la viande qui sont ses principales missions.

Un bon boucher doit être habile de ses mains

Il est impératif pour un bon boucher, qui souhaite proposer de belles tranches de viande à sa clientèle et en vitrine, d’être particulièrement adroit et agile de ses mains avec son matériel pour boucher.

Il s’agit cependant d’une adresse manuelle qui s’apprend et s’acquiert généralement au moment de l’apprentissage.
Une expérience de ce savoir-faire artisanal qui se transmet par exemple lors d’une formation de boucher, où on lui expliquera comment découper la viande avec finesse et soin.

Un bon boucher doit être propre

Le sens de la propreté est primordial, car le boucher est très souvent amené à manipuler de la viande crue dans le cadre de son métier, ainsi que d’autres denrées alimentaires vectrices de microbes et de bactéries.

Il est donc impératif qu’il privilégie l’hygiène alimentaire et s’assure que son local et ses différents équipements sont toujours propres avant d’effectuer ses tâches.

Clairement, le boucher doit connaître les mesures d’hygiène indispensables à appliquer sur son lieu de travail. Parmi ces règles sanitaires, il y a celles relatives au stockage de la viande et à sa conservation ainsi qu’au nettoyage quotidien de la boucherie.

Un bon boucher doit être convivial

Comme nous vous l’expliquions au début de notre article, le boucher est souvent en relation avec des fournisseurs et des clients, qu’il travaille à son propre compte ou au sein d’une grande surface.


C’est la raison pour laquelle il est indispensable qu’il ait le sens du contact et qu’il soit sociable, avec ce petit plus d’aimer converser avec les autres en restant convivial et respectueux, historie de créer un climat de confiance.

Un bon boucher doit savoir s’adapter

Le boucher doit s’adapter à un temps de travail avec des horaires décalés et donc faire preuve de flexibilité.

Il est donc indispensable qu’il soit donc disponible à toute heure, armé de sa tenue de boucher et prêt à œuvrer au sein de son laboratoire, alors que son travail débute habituellement à 6 heures du matin, voir parfois plus tôt.